Il en avait marre que je fasse la baise-main! Que je me roule à l’improviste au sol, retourne ma veste & que je cherche l’espoir dans un placard du bobo, chez les narcissiques de tout genre. Un soulard RSA, un canon aux lèvres, les mains jointes, remerciant Dieu, l’Etat, & le Loto si tant est que le pif pointe le bonheur quand la gueuse n’est pas là.

Il dît, avec bombasse, «debout & que j’emerde les idoles de taçawouf, d’ores et déjà et d’antan.» Il y avaient des fourmis dans la farine, mais le sucre je l’avais mis à l’abri. A côté, auprès du sous-sol, devant la porte dans une jarre.  Juste là. Quelques Playboys empilés sous le salpêtre. Les murs étaient humides. Néanmoins, la maison était encore là. L’Estoile de l’au-delà me foudroyait de loin. D’entre des nuages de tempête, un grand sourire béat au bec.

Quelle désastre! que l’attente! D’espérer l’inégalité d’entre les plantains. Maintenant que le TOUT avait été arraché. Le long du Canal. Zero possible quantique. Aucun parallèle. Valait mieux attendre que les chênes tout jeunes et tendres, poussent. Que les anguilles s’y habituent. Que la Dorade ne revienne plus jamais. Que le pétrole des péniches renouvelle avec dépêche, l’huileux aspect de la flotte ridée. Toute grande mère mérite Ephad! Et la Minervoise.

Le Monde attendait d’être sauvé, mais heureusement que le dieu était là, et me rassurait, qu’il était encore temps que de foutre le bon vieux terreux au trou. Avec sa Gaia! Avec les dinosaurs. Allez et up, 6 bons pieds sous terre. Avec mon X, à pourrir. Quelle joie et doux baume in petto. 

En attendant que le Printemps de mes orteils se réveille! 

Et que Mercure revienne au gallop. Et arrête de trainer!

la jambe de bois de Vulcain

Depuis l’enceinte solaire de ce mien citadel, le moineau voit au loin sous le canapé céleste, l’envergure de notre absence. Au centre des décalages, des bruissements inattendus dans une collusion soupirent. Il est évident que l’homme n’est plus. Le ciel est simplement bleu.

Mais l’Humain criminel

& seul le simulacre étend son vide. L’edifice creux, sans Princesse. Sans fortitude. Ni aucun dragon de garder, l’entrée de la Grotte aux Nymphes de Porphyre.

Règne ici. L’éclat au sein. Entouré. Saturne le boiteux maigre, éclopé, récalcitrant, amère. Plein d’épines, de pics, acariâtre. Solitaire. La bile des ténèbres teint le regard. La rate et le foie de se débattre dans la terre creuse, pleine de cafards et de fêlures de crâne.

Il se hâte avec lenteur. Noirceur humide, dessèche. Aubaine des misères. Lotus de mes secrets songes. Une rose au croisement des chemins. Là où Satan guette le frère perdu, jadis. Un ange pourtant rêveur, savait et sut. Ô mon Dieu pour le sourire. Que j’espère. Au fond de l’Abîme. Avec le Roi Solomon et la Maison des Sabéens comme Mère.

La jambe au boit clapote. L’eau claire en remus de flot le long du courant du fleuve. Aucune chose ne reste à sa place. Emporté par le destin des forces et puissances aveugles; comme des dodécaèdres que personne ne soupçonne. C’est ici que l’Ampère est Maître. Toute chose ici hier était. Demain était puisque hier courtisait, l’obscur effort. Horus/Set compte les heures. Les minutes les effluves des secondes qui désabusent!

La barbue de rivière, silure, ictalurus furcatus ictalurus putatus sortir la tête de l’eau, prisonnière d’une fontaine. Dans un p’tit village de bien pensants. Une station service BP, sa demeure. Une bassine en marbre quelconque, le lieu de sa résidence. Le regard triste. Bête de foire pour toute racaille. Je te salue.

Sourced From (2) l’aryensoufi | Substack

3 COMMENTS

  1. Thank you l’aryensoufi for your soul wrenching prose.
    It carries such sweet misery, of misplaced hope taken by falsehoods, in the shadow of love…
    Of misplaced beliefs and the truth in that which was forgot, and replaced by debasement.
    And the apocryphal thorns.
    And yet…
    Hope stings eternal, with the messengers wing beat.
    J’offre une chanson en réponse…

    https://youtu.be/ieWtEFKauj0

  2. Er hatte es satt, dass ich mich wie eine Handfickerin aufführte! Dass ich mich unerwartet auf dem Boden wälze, meine Jacke umkremple und in einem Bobo-Schrank bei Narzissten aller Art nach Hoffnung suche. Ein Hartz-IV-Empfänger mit einer Kanone auf den Lippen und gefalteten Händen dankte Gott, dem Staat und dem Lotto, wenn der Schnüffler denn auf das Glück zeigt, wenn der Geldsack nicht da ist. –

    Ich warte darauf, dass der Frühling in meinen Zehen erwacht!

    Und dass Merkur zum Gallop zurückkehrt. Und hör auf zu trödeln!
    Köstlich, auch durch Deepl! -Orage

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